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Interviews

Nous avons d'abord interviewé M.Robert, 48 ans, agriculteur des Yvelines qui utilise ces produits depuis 2004. Il a commencé avec 1000m² et maintenant il apossède 50HA de terres à son actif. Il emploie 12 personnes dont 30 saisonniers pour environ 130 légumes produits par an.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Est-ce que vous pouvez me dire où vont vos produits ? (en grandes surfaces, directement chez les consommateurs, chez les primeurs locaux...)

→ Sur le marché parisien, dans des épiceries et dans des restaurants parisiens (Tour d'argent, Bon marché, domaine Saint-Claire, Sénat et bientôt pour l’Élysée)

 

  • Est-ce que vous utilisez des engrais et des pesticides ? Si oui, lesquels ? Sous quelle forme ? A quelle fréquence ? A quelle fréquence êtes-vous censé les utiliser ?

→ Les engrais organiques comme le composte et quelques produits phytosanitaires sous forme de granulés. Nous pratiquons une agriculture raisonnée, c'est à dire que nous évitons un maximum de traiter les plantes.

 

  • Où est-ce que vous vous procurez ces produits ?

→ Nous nous les procurons en coopérative agricole.

 

  • Quand est-ce que vous avez commencé à les utiliser ? Quelles ont été vos motivations ? (hausse de leurs utilisations aux alentours)

→ J'ai repris la mini-entreprise de mes parents et c'est en 1995 environ que nous avons commencé à les utiliser. Ils étaient primeurs et maintenant je suis agriculteur.

 

  • Pour quelles raisons les utilisez-vous encore?

→ Ces produits ne sont pas très chers, font pousser les plantes un peu plus vite et servent de protection aux plantes contre les insectes ravageurs.

 

  • A combien estimez-vous la proportion de votre budget consacré aux pesticides et aux engrais ?

→ 10 000€ soit 1 % de notre chiffre d'affaire

 

  • Est-ce que vous les utilisez juste sur les graines, pendant les épandages ou après la récolte ?

→ Nous les utilisons en engrais de fond pendant les labourages.

 

  • Pourriez-vous du jour au lendemain vous en passer ? Pourquoi ? (concurrence, prix, rendements, climat)

→ Je ne pourrais pas passer du jour au lendemain au bio. Il me faudrait un minimum de 3 ans pour reconvertir ma production entière, surtout que l'état ne donne que 700€ de subvention ce qui ne me permettra pas de me renouveler entièrement vu que le coût des subventions est moindre.

 

  • Quels ont été les effets nocifs sur votre santé, celle de vos proches, sur vos cultures ou sur votre environnement ? Et les effets positifs ?

→ Je n'ai ressenti aucun effet sur ma santé vu que je les manipule très rarement. Mais ce sont des produits peu coûteux qui augmentent le rendement.

 

  • S'il y avait, par exemple, moins de concurrence étrangère et que les prix augmentaient, est-ce que vous continueriez à les utiliser ?

Je ne les utilise pas parce qu'il y a de la concurrence mais en terme de coût/bénéfices. Pour me payer et payer mes employés, j'ai besoin de payer tout ce qui se rapporte à la production de mes légumes (machines, employés, les produits…)  pour ensuite subvenir à mes besoins. Si je n'utilisais rien, il ne me resterait sûrement pas grand chose...

 

  • Est-ce que vous utilisez d'autres produits ou des méthodes de conservation différentes ?

→ Non, je n'utilise que les engrais de fond et les engrais organiques.

 

Nous avons aussi interviewé :

M.FABRE Frédéric - Chercheur à l'INRA de Bordeaux

Afin de réellement approfondir l'aspect social et politique constituant des enjeux majeurs de notre sujet nous avons décidé de contacter une personnalité politique que nous avons eu la chance d'interroger au Sénat.

M.LABBE Joël - Sénateur du groupe Europe Ecologie Les Verts (dans le Morbihan) engagé contre l'utilisation des pesticides.

Le Sénat, 15 rue de Vaugirard, Palais du Luxembourg à Paris.
Autre interview au salon de l'agriculture :

M.OSSEUX Julian - Conseiller agricole en Guadeloupe

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